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Nous sommes artistes.

L'art a passé par différent courants dans différents pays et différentes époques. Il reflète toujours un portrait d'une société et de son évolution. L'art est la culture. L'art partout. L'art nous forme. C'est en comprenant l'art d'une région qu'on appréhende cette région. Paris a Picasso, l'espagne a Dali, New-York a The Factory. Qu'en est-il de l'Abitibi-Témiscamingue? De quoi aura l'air la relève artistique? En voilà un aperçu.

L'abîme du passé.

 

Voici un texte que j'ai écris et que j'aime particulièrement.

 

Le plancher est froid et lisse comme une patinoire. Une patinoire désolée, abandonnée car celan'intéresse plus personne. C'est comme une scène de théâtre vide. Tant d'histoires, de drames,d'amours et d'humours se sont vécus ici sur cette scène. Maintenant il n'y qu'une mincecouche de poussière et une araignée qui y ont emménagés. Je ferme la porte son claquementrésonne dans la pièce tout comme le frisson qui parcourt ma colonne. Puis le bruit est absorbépar le néant de l'endroit. Il n'y a plus rien ici. Ce vide crée une sorte d'angoisse en moi. Ilabsorbe toute ma lucidité. Le silence est tellement profond que je peux presque l'entendre. Il ya de quoi halluciner des fantômes du passé. Je me dirige vers la fenêtre au fond de la piècepour regarder dehors comme je regardais autrefois, comme un chat posté qui observesilencieusement tout ce qui se passe. À chaque pas le bois du plancher s'écrie de sorte quej'aie l'impression que tout va s'effondrer sous mes pieds. Chaque planches sont comme unecorde de piano et mes pieds sont les marteaux. Cela crée une sinistre mélodie pourm'accompagner jusqu'à destination au travers de la caisse de résonance qu'est cette piècemusicale. Une lourde goûte de pluie explose contre la fenêtre, ce qui produit une onde de choc quitraverse uniformément le micro-univers dans lequel je me tiens. Puis une autre, encore une autre etencore plusieurs autres. Cela m'impose une nouvelle musique qui m'hypnotise. Le soleil estengloutit par des nuages noirs en ce mauvais temps imprévisible. Je me retourne et je vois que toutà coup la pièce est sombre. Elle est vide, mais je n'y vois presque pas le fond. Dans l'ombre ses'agite des monstres photophobes. Seul la lumière de cette fenêtre me protège. Je dois sortir d'ici.Courir au travers de ce chemin droit et vide, mais qui semble dangereux et interminable. Je pars à grandes enjambées. J'entends les planches derrières moi, qui crient comme des âmes torturer et quitentent de m'attraper par les chevilles. J'ouvre la porte, sort et la referme rapidement.

 

-Francis Marcoux

L'humour

L'humour a une très grande place dans ma vie. J'ai découvert cet art en secondaire 5 où j'ai réalisé mon premier one-man-show. J'ai interprété la petite Jacynthe, un personnage de Claudine Mercier et cela a été une révélation. Durant la même année, Val-D'or recrutait des artistes pour une spectacle du nom de Fushion. J'ai pris la décision de répéter l'expérience, mais cette fois avec un duo des Grandes Gueules. Mon cheminement se poursuit, en janvier j'auditionnerai pour en scène au Cégep.

 

-Alison Fortin

J'ai commencé a danser à l'age de 3 ans et je pratique cet art depuis maintenant 14 ans. C'est mon moyen pour décompresser, m'exprimer & m'évader loin de mes problèmes quand je vais pas bien, juste être dans ma bulle et arrêter de réflechir. Cela fait partie quotidiennement de ma vie, partout où il y a de la musique je me met à danser, que se soit sérieusement ou simplement pour rigoler avec des amis. 

 

« Je considère comme gaspillée toute journée où je n'ai pas dansé.» - F.Nietzsche

 

-Meagan Normandeau

La danse

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